|
|
||
|
s*®. 65 *§j-2.
quelle j'ai l'honneur d'être,'monsieur; votre très-humblë"ët très obéissante servante. ' • • •
. : ' — • dJesclavelles d'Epinay (i) »
' Deux jours après, M. d'Epinay comparut à son tour devant le Lieutenant civil et balbutia une sorte dedéfense. Certes la conduite de cet homme était injustifiable. L'interdiction dont il était menacé, il-,Pavait provoquée lui-même par. sa conduite insensée; le laisser continuer plus longtemps sa vie de prodigalités eût été, de la part d'un magis-trat.surtout, le comble de la déraison, et pourtant le Lieutenant civil: hésitait à se prononcer. Un combat se livrait en lui-même entre ses devoirs et la profonde pitié que lui inspirait ce père de famille dégradé- ; • •
De jour.en jour il remettait sa décision^ prétextant d'autres occupations plus pressantes, espérant on ne sait'trop; quoi, si bien qu'un mois s'écoula presque en-atermoiements, et en recherchesd'une s.olution impossible à trouver. -;
(i) Archives nationales, Y, 5o34. La signature seulement est autographe. La lettre paraît avoir été écrite par une femme. La réforme orthographique proposée par Voltaire ■{ai, au lieu d'oï) y est adoptée. •.'••'
|
||
|
|
||